Je m'appelle Doca Furtado, je suis originaire de Salvador, j'ai grandi à Aracaju et j'habite aujourd'hui à Campinas, depuis 95. Je suis musicien et compositeur, je suis auteur pour les enfants et chef de cuisine. Par rapport aux fêtes juninas et au carnaval, en dehors du carnaval mondialement connu, non ? Une fête populaire brésilienne, je pense que São João, les fêtes juninas, sont plus représentatives du pays. Je pense que la fête junina est plus populaire et amène d'avantage d'identité à notre pays, même si ici au sudeste elle ne s' exprime pas autant, mais c'est très fort. Je n'ai pas tant de nostalgie du Nordeste durant le carnaval comme durant les fêtes juninas, pendant São João. Quand on parle de fête "junina", on parle de la São João, même si c'est en relation avec 3 saints qui sont Saint Antoine, Saint Jean et Saint Pierre. Le sens des fêtes juninas est plus ou moins une éloge à la cueillette. Bon, ce qui ne peut pas manquer : le feu. Il existe quelques symboles en relation avec les fêtes juninas. On dit que les ballons, aujourd'hui interdits au sudeste à cause de l'évolution, la croissance industrielle, mais les balons étaient utilisés au Nordeste pour faire des louanages aux saints. Les feux d'artifices. Le feu pourrait être le symbôle même de la fête junina. Et il y a la nourriture, comme je disais sur le lancé de la nourriture de la terre. D'autres choses qui me manquent c'est la base de la musique de la fête junina, qui sont l'accordéon, la zabumba et le triangle. Les drapeaux... c'est génial ! Parce que c'est une façon de garnir et donner de la couleur à la fête, non ? Ils frémissent, ça donne alors le sens de l'allégresse. Je continue à divulguer, j'ai 32 ans de musique, et la base de mon répertoire c'est la musique, la culture nordestine. Ce sont les compositeurs, principalement Gonzaga, qu'on ne peut pas s'empêcher de mettre l'accent, qui a divulgué le plus la fête junina. Gonzaga quand il a quitté le nordeste dans les années 40, 50, il a rapporté cette culture et l'a popularisé. "Asa Branca" c'est la chanson, non ? Quand j'ai regardé la terre ardente avec le feu de la São João J'ai demandé au Dieu du ciel, Pourquoi tant de perversité ? C'est l'hymne du Nordeste.