C'est très commun pour les gens qui sortent souvent tôt de la maison et vont à d'autres endroits, non ? Je pense qu'il y a une génération entière ainsi, y compris ici au Brésil, non ? Principalement des villes plus petites, non ? Indépendamment de l'Etat duquel les gens sortent pour travailler, pour étudier. >> Totalement, ainsi, parce que c'est ainsi les gens jusqu'ici à Barão Geraldo, aussi, les gens ont l'habitude de dire que c'est une "bulle", non ? Une bulle, dans le sens que c'est une université, vous vivez avec des personnes très différentes, alors vous avez d'autres types d'expériences. Mais, par exemple, la proximité avec São Paulo, Campinas est très proche de São Paulo, permet d'avoir certaines expériences, certaines perceptions de la vie, que quand je retourne à Amparo je vois, des fois je pense à mes amis avec qui j'ai étudié dans l'enfance, ainsi, et je les vois sur Facebook. Ainsi, je ne les rencontre pas, mais je les vois sur Facebook. Je dis : "Nossa !". Quelle différence ! Que notre mentalité est très différente. Ou, même quand je suis là -bas à Amparo, avec ma famille, le type de sujet dont ils discutent, non seulement les visions, mais les sujets dont ils discutent, ce qu'ils sont en train de dire, quelles sont leurs préoccupations, tout est très différent. >> Ils sont très liés peut-être à ce cercle que peut-être auquel on sent ne plus faire parti. >> C'est ça, exactement. >> Pour plus que vous appartenez. Votre titre d'électeur est encore là ? >> C'est encore là . C'est encore là . Non. Ceci est intéressant, parce qu'ainsi, en dehors que je ne trouve plus Amparo. Je ne sais pas. Je n'ai pas, je pense beaucoup à mes racines. Je n'en ai pas beaucoup, les racines sont plus fortes à Amparo ou dans n'importe quel autre endroit ainsi. Il n'y a pas quelque chose, par exemple, je connaissais beaucoup de gens différents ici à Unicamp. Et beaucoup, par exemple, mineiro, les mineiros ont une chose comme Minas qui est très forte : je suis mineiro, non ? Et je dis : je ne sais pas, il n'y a aucune particularités de ma ville dont je suis vraiment fier. J'aime bien là -bas. Je pense que c'est une ville fantastique, j'ai connu des gens qui font partis de ma vie jusqu'à aujourd'hui. J'ai des amis de plus de vingt ans. >> Je peux poser une question à Mônica ? Maintenant que je suis restée, à cet instant quand vous parliez, je pense à ça. Pourquoi je continue de penser : au jour d'aujourd'hui, se présentent aussi, des nouvelles configurations de famille, alors, vous dîtes : les amis les plus proches, aujourd'hui, sont la famille. Et je pensais à Mônica, quand vous dîtes : J'ai de la famille à Amparo mais je m'identifie plus ici à Barão Geraldo. Est-ce qu'aujourd'hui on ne crée pas une identité avec la ville où on habite, se sentir à la maison ? Parce que notre tribue est ici. Parce que, je ne sais pas, peut-être quand on sort de la maison pour étudier, c'est le moment très particulier aussi de notre formation, non ? Et je pense que vous vous reconnaissez au sein d'une tribu ici, je vois beaucoup de mes élèves ici, réellement, ils ne sortent pas de Barão Geraldo. Ils ne sont pas de Campinas, ils restent à Barão Geraldo, leur vie est à Barão Geraldo, où ils se sentent bien mais ce n'est pas Barão Geraldo, parce que Barão Geraldo en soit n'est pas si intéressante, disons, comme le centre de Campinas par exemple. Mais ils se sentent, ils créent un réseau ici, une espèce de tribu et ça devient la maison. Je ne sais pas si dans le futur on va créer une identité moyennent longue, d'échange avec les tribus, je ne sais pas expliquer. >> Je pense que c'est une grande tendance si. Principalement des personnes qui partent vivre longtemps loin et qui peut-être ne viennent pas de lieux où les racines culturelles ne sont pas si fortes. Je, parlant de moi, je suis né à Campinas, mes parents ne sont pas d'ici, ils viennent d'états différents. J'ai, il y a des choses avec lesquelles je m' identifie beaucoup, mais avec les états ou les villes d'où ils viennent autre que Campinas, propremement parlé, et comme je vis beaucoup à Barão Geraldo, à cuase de l'Unicamp, à cause de mes amis, aujourd'hui j'habite ici depuis 1 an et demi, ma maison est Barão Geraldo. Et au moment de rentrer, vous savez quand on ressent ce soulagement, les fois où on est fatigué d'un voyage, on rentre, quand je rentre à Barão Geraldo, c'est l'heure dont je parle; je rentre à la maison, je vais me reposer. Et peut-être ça va me manquer si je vais habiter un autre endroit. Ce n'est pas une question de racines mais une question de ce moment de ma vie. Je pense que Mônica ressent peut-être quelque chose de similaire. Et les personnes qui restent beaucoup ici, peut-être est-ce ceci, non ? C'est le moment. Mais je ne sais pas si c'est lié à Campinas, le quartier où je suis né, il n'y a pas de traces culturelles aussi fortes comme la musique, la nourriture, des choses dont tu te rappelles. Il y a peu, oui, mais qui sont encore imprégnées ici, à Barão Geraldo. Chaque fois que je vois une kermesse, par exemple, c'est quelque chose qui fait partie de mon enfance. Ce sont ces fêtes à l'église de quartier et ici le quartier de Campinas a ça aussi, comme d'autres lieux. Donc il n'y a pas tant de différences. >> Quand vous arrivez, comme vous dîtes, mais des fois moi aussi, il y a une identification avec quelque chose d'urbain, comme vous l'avez dit : j'arrive à Barão Geraldo et je sens que je rentre à la maison, c'est ça ? Je demande ça parce que des fois la ville a, par exemple, une place, c'est quelque chose que vous regardez : je suis à la maison. Ce n'est pas la maison, ma maison. >> C'est le lieux. >> C'est le lieux, c'est quelque chose, par exemple, quand vous rentrez au Pernambuco, il y a quelque chsoe que vous regardez. Ici c'est le Pernambuco. Ici c'est la maison. >> C'est la propre arrivée à l'aéroport, arriver là , dans cet endroit. Non. L'avion commence à descendre, j'arrive sur ma terre, j'arrive à mon foyer. C'est très fort. Très fort. C'est intéressant ceci parce qu'en dehors du fait d'avoir étudié à Garanhões, j'ai habité beaucoup de temps à Garanhões, mais ma forte identification c'est le lieu où je suis né, c'est Pedras, Santo Antônia et ensuite Recife. Alors je ressens très fortement Recife. J'aime de passion cet endroit. Je ne ressens pas la même sensation quand je rentre à Garanhões, je me sens bien, mais ce n'est pas une marque aussi forte qu'il y a à Santo Antônio et Recife. Rentrer, quand je parle de Santo Antônio, je me sens à Santo Antônio, la descente de la montagne. Les gens vont dans la rue, là à Garanhões, quand je commence à descendre la montagne j'arrive à Santo Antônio. Ce n'est pas le lieu, je ne suis pas encore arrivé à la ville, à la maison de mes parents, mais arriver à cette montagne, le changement de climat de l'Agreste du Sertão, sentir la chaleur du sertão de cette montagne, sentir ce vent chaud de la montagne, l'air chaud, mais l'air sertanejo amène une chose différente, un mélange, je suis heureux là . >> C'est la sensation d'être à la maison, non ? J'aimerais remercier nos trois invités. Votre participation a été incroyable. Je vous remercie beaucoup pour votre collaboration et pour avoir partagé ces choses intimes qui sont de parler de vos maisons, je pense réellement que parler de nous et notre maison c'est nous-même, non ? Donc c'est toujours très émouvant. Merci beaucoup d'avoir été ici. Aujourd'hui nous achevons notre rencontre pluralités avec notre thème : Où est la maison ? >> Merci ! >> Merci ! [MUSIQUE]