[MUSIQUE] Dans la mise en place d'une mesure d'impact social, il y a un point qui est très important, qui est celui de l'intégration, de la prise en compte des collaborateurs de l'entreprise qui lance la démarche. Pour ce qui nous concerne, 2EI étant une structure dédiée à l'innovation au sein du groupe Veolia, il convient de dire de quels collaborateurs on parle. Concernant les collaborateurs de 2EI, c'est eux qui étaient en charge de la mise en place des dispositifs, et qui ont tout l'enthousiasme de la réussite du projet. Donc, ce n'est pas auprès d'eux qu'on a eu un enjeu de communication, de sensibilisation, de mobilisation. C'était au contraire eux qui étaient les mobilisateurs. Pour l'ensemble de ses autres collaborateurs du groupe Veolia, construire des indicateurs de résultat, de performance d'un dispositif comme ce dispositif Pop Up, était essentiel vis-à -vis des incroyants, de leur montrer qu'il y avait des résultats avec des chiffres objectifs, de surcroît avec un partenaire académique extrêmement crédible qu'est l'ESSEC. Et pour ceux qui sont des supporters quelque part, c'est de leur donner un retour pour mesurer, finalement qu'ils avaient raison de croire à ce que l'on fait. Concernant le poids budgétaire de la mise en place d'une méthode de mesure de l'impact social, je rappelle que le premier enjeu c'est de développer des indicateurs simples. Des indicateurs simples pour qu'on puisse y accéder facilement, pour que la collecte de données soit faisable, et ça conditionne évidemment beaucoup les éléments budgétaires. Donc, une fois rappelé ce parti pris qui est un parti pris qui conditionne énormément la faisabilité parce que la faisabilité, elle est technique, mais elle est aussi budgétaire, il ne faut pas qu'on s'engage dans de l'innovation sociale avec le risque d'avoir des mesures d'impact qui coûtent plus cher que les dispositifs eux-mêmes, ce qui peut parfois arriver. Donc, simplicité, simplicité et robustesse. Une fois qu'on a dit ça, partenariat solide avec l'ESSEC, un budget pour une première campagne que nous avons effectuée au courant de l'année 2017 sur une durée globale d'un an d'environ 40 000 euros, auxquels il faut ajouter un équivalent à temps plein sur une année d'un collaborateur de l'équipe. Donc, nous avons dégagé un partenariat de 40 000 euros, donc un coût global on va dire de 50 000 euros, pour une période d'un an qui commence par le design des indicateurs, la mise en place de ces indicateurs auprès de toute la chaîne d'acteurs concernés. Dans notre cas, il y avait VEOLIA, 2EI, les incubateurs et les start-ups. Cette chaîne d'acteurs, elle se déploie chez nous sur une quinzaine d'incubateurs, dont aujourd'hui six directement opérationnels, onze qui sont en cours de mise en place et quatre autres qui ont été décidés. La mesure d'impact a concerné six incubateurs qui ont à ce jour incubé environ 40 start-ups. Donc, le périmètre de travail, 40 start-ups, six incubateurs, 40 000 euros de partenariat avec l'ESSEC plus un [INCONNU] quasiment interne pendant un an. Concernant les résultats de cette première évaluation, nous avons été confortés fondamentalement, confortés parce que c'est un dispositif qui est jeune chez nous, c'est un dispositif qu'on a lancé il y a deux ans. Et nous sentions bien par tout le travail au quotidien qu'on faisait avec nos partenaires dans les incubateurs, que les start-ups qui sortaient du dispositif sortaient avec une volonté intacte, une efficacité, une capacité d'action qui était porteuse de beaucoup d'espoir. Deuxièmement, nous avions déjà enclenché des discussions pour construire des co-business sur au moins une dizaine de cas de figure parmi les 40 start-ups que nous avions incubées. Par exemple, nous avons enclenché des discussions avec Crésus pour lutter sur le surendettement des ménages et répondre par là à une préoccupation que Veolia peut avoir dans ses contrats d'eau à gérer des impayés qui sont épouvantables pour les ménages concernés, qui sont extrêmement difficiles à vivre pour la collectivité locale, et pour son prestataire, en l'occurrence Veolia. Donc, comment éviter de se retrouver dans une situation humainement pénible, voire très pénible et extrêmement coûteuse pour l'ensemble des acteurs? Vous l'avez vu, contre le surendettement, ce sont des coûts à engager en amont pour éviter de se retrouver dans une situation désastreuse. Donc, il y a de la valeur économique à lutter contre le surendettement. Et voilà le type de partenariat, un exemple de partenariat entre Veolia et des start-ups que nous avons pu monter. [MUSIQUE]