[MUSIQUE] [MUSIQUE] Je suis Julien Benayoun, co-fondateur de LITA.co. LITA c'est un groupe d'entreprises qui a pour mission de démocratiser l'investissement à impact auprès du grand public des épargnants citoyens. On a plusieurs entreprises. La première c'est LITA.co, qui est une plateforme d'investissements participatifs. On permet à des citoyens d'investir à partir de 100 euros dans des entreprises qui ont un impact social, sociétal ou environnemental, dans des startups, dans des PME, ou dans des foncières et immobilières. On a créé en 2019 une application qui s'appelle Rift, qui se veut être le yucca de l'épingle. L'objectif, c'est de donner de la transparence à l'épargnant sur comment et où est investie son épargne. LITA.co a été créé en 2014, et aujourd'hui, c'est 60 millions d'euros qui ont été investis dans 140 entreprises, grâce à 20 000 épargnants qui ont, pour deux tiers d'entre eux, réalisé leur premier investissement à impact avec LITA.co. [MUSIQUE] Avec LITA.co, on accompagne différents types d'entreprises: des startups qui sont en amorçage ou en changement d'échelle, des PME qui ont atteint un équilibre, un EBITDA positif et qui cherchent du financement à long terme, et également des foncières et immobilières qui cherchent de l'equity pour agrandir leur parc foncier. Sur ces différentes typologies d'entreprises, différents besoins. Sur les startups, on a un besoin de financement très long terme avec du capital investissement, avec une durée qui va être entre cinq à huit ans, et un TRI qui peut varier en fonction du modèle économique et des [INCOMPRÉHENSIBLE] de croissance. Ici, on est purement en actions. Sur les PME ou les entreprises qui ont une maturité économique, qui ont atteint un équilibre économique, une certaine profitabilité, qui ont une capacité d'endettement, et on va structurer une obligation qui est une sorte de prêt. C'est un titre qui est émis par l'entreprise avec une échéance de remboursement, un taux d'intérêt. Et ici, sur les temps, on va structurer des obligations de l'ordre de trois à dix ans, sur des taux d'intérêt qui sont variables, entre 3 % et 8 %. Et enfin, sur les foncières et immobilières, on investit en actions, avec des liquidités qui sont autour de dix ans. [MUSIQUE] De manière globale, les entreprises sociales sont souvent sous-capitalisées. Ce sont des entreprises qui cherchent à répondre à un impact social et à une [INCOMPRÉHENSIBLE] économique, et donc peuvent proposer un TRI plus faible que sur le marché plutôt classique. Structurellement, les entreprises sociales sont sous-capitalisées, et donc aussi ont un effet de levier de dette moins important. L'effet de levier bancaire, c'est une stratégie financière qui vise à obtenir des financements non-dilutifs auprès d'une banque avec une échéance de payement grâce à un financement en fonds propres qui est venu renforcer le haut de bilan de l'entreprise. Aujourd'hui, LITA répond à plusieurs besoins : le besoin de renforcer les fonds propres, notamment en amorçage où il y a un besoin de financement plus important, puisqu'aujourd'hui, il y a de plus en plus de fonds qui vont accompagner la [INCOMPRÉHENSIBLE] ; et également sur la partie obligataire, entre l'investissement capital et la banque qui vient en prébancaire classique, on vient compléter l'effet de levier bancaire que peut avoir une entreprise qui est profitable. [MUSIQUE] Les différences entre l'action et l'obligation. L'action c'est un investissement qui vient renforcer les fonds propres de l'entreprise dans un premier temps, et qui est souvent nécessaire pour les entreprises qui n'ont pas encore atteint un équilibre, qui ont besoin de faire de la croissance avec de la perte d'activité, ou qui ont besoin de faire un investissement lourd qui va apporter une rentabilité sur du moyen-long terme. C'est tout ce que ne finance pas généralement une banque, et qui vient être financé par des fonds d'investissement ou des investisseurs en capital. Pour un entrepreneur, levier en capital, ça veut dire partager son capital avec des actionnaires, et donc d'être dilué, faire rentrer des actionnaires dans sa gouvernance, et vivre avec eux, accepter de prendre des décisions avec des parties prenantes. Également, ça demande de constituer un comité stratégique ou un conseil d'administration qui vise à accompagner la stratégie de l'entreprise et les décisions importantes. Et le capital, ce qui est intéressant pour l'entreprise c'est que c'est un financement qui n'a pas vocation à être remboursé dans le temps. L'actionnaire prend tous les risques avec l'entreprise, ses risques de défauts etc., et aussi son potentiel succès, avec des reventes et des échéances de liquidité qui viendraient apporter une plus-value à l'investisseur. L'obligation, c'est différent : on vient accompagner l'entreprise sur une durée déterminée avec un taux d'intérêt. C'est à peu près l'équivalent d'un prêt bancaire qui vient un peu plus dans le haut de bilan, mais on reste dans le milieu de bilan, et qui peut avoir des particularités, typiquement un différé de remboursement du capital, pour permettre à l'entreprise d'atteindre une certaine activité pour permettre de rembourser le capital de l'obligation. Les obligations qu'on peut assimiler à du prêt mais qui viennent sur des durées un peu plus longues avec aussi le potentiel de faire un différé de remboursement de capital, ont l'avantage d'être non-dilutives pour l'entreprise, c'est-à -dire que les investisseurs n'entrent pas au capital de l'entreprise, et ont pour contrainte de l'entreprise tout de même de devoir être remboursées selon un échéancier, donc une durée, et également doivent être rémunérées sur un taux d'intérêt qui varie généralement sur la pratique de marché entre 2 % et peut monter jusqu'à 10 %. [MUSIQUE] Sur LITA.co, on permet à des épargnants, monsieur et madame Tout-le-Monde, d'investir à partir de 100 euros dans l'entreprenariat social. On reste dans l'économie réelle, dans le non coté, c'est-à -dire les investissements les plus risqués, entre guillemets, sur ce qu'un épargnant peut trouver sur le marché. On lui recommande, sur LITA, de ne pas investir plus de 10 % de son épargne, et on propose de diversifier au maximum son portefeuille d'investissement sur le non coté. C'est pour ça qu'on lui propose d'investir en actions dans des jeunes sociétés innovantes où l'investisseur va pouvoir bénéficier d'une plus-value sur du moyen-long terme, et bénéficie également d'une réduction d'impôts de l'ordre de 25 % sur l'impôt à payer à la fin de l'année. Les obligations sont un investissement sous forme de prêt, avec la particularité d'avoir un échéancier de payement annuel, avec un taux d'intérêt qui vient rémunérer et créer du revenu financier pour l'épargnant. Et enfin, les foncières et immobilières : les Français aiment la pierre, c'est une logique d'investir dans du foncier, dans un actif qui est matériel, qui est physique. On prend moins de risque, mais avec une rémunération qui va être plus faible, généralement de 1 à 3 %, et une liquidité plutôt de l'ordre de 10 ans. [MUSIQUE]