[MUSIQUE] [MUSIQUE] [MUSIQUE] Les différentes parties prenantes sont d'un côté, vous allez avoir les recycleurs, les énergéticiens, les industriels, et puis bien sûr, il y a toute la population. Toutes ces personnes qui vont justement obtenir un impact positif grâce à la mise en place de relocalisations de gisements de déchets et en réallocation aussi du type de recyclage, puisqu'on n'a pas le même impact en réduisant le transport, mais en enfouissant ou en incinérant qu'en réduisant le transport et en plus en réutilisant cette matière pour qu'elle ait une seconde vie, voire une troisième vie. Donc, c'est là où c'est beaucoup plus fort. [MUSIQUE] Donc nous, ce qu'on fait avec nos clients, on est face à des clients pour qui finalement l'économie circulaire, c'est un petit peu dans le sang déjà , puisque c'est leur base. Ils récupèrent des déchets, ils récupèrent des éléments qu'on ne veut plus, pour les recycler, pour en faire une nouvelle matière, pour la revendre. Donc, ils ne se posent pas spécialement des questions en termes d'impact. C'est un élément que nous, on se pose, et qu'on leur transmet. Donc, on est dans des étapes justement pour leur faire prendre conscience que cet élément est important et que cela peut être des indicateurs qu'ils vont pouvoir intégrer à l'intérieur de leur bilan, à l'intérieur de leur business plan, à l'intérieur de leur démarche. Donc, on a des clients qui communiquent déjà sur ce genre d'éléments, mais on veut les aider à aller plus loin pour avoir cette prise de conscience dans les choix de décision, entre prendre un flux qui sera peut-être un petit peu plus cher, mais qui aura un meilleur impact, et surtout ne pas prendre un flux qui viendrait de plus loin, qui a un plus grand rapport économique. Il faut réussir à faire la transition. Après, pour les industriels qui ont des matières et qui cherchent des solutions, des exutoires, généralement eux à l'inverse, ils sont dans la logique, ils sont dans cette demande. Par exemple, CHANEL Parfums Beauté est dans cette logique. Eux, leur question c'est : comment réduire nos déchets? Donc, ce sont les coûts de conception, c'est en amont. Et c'est : avec les déchets qu'il nous reste, quelles sont les meilleures solutions locales qu'on peut trouver. C'est pour cela qu'ils nous ont demandé de travailler avec eux et en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oise pour réussir à trouver une solution de valorisation pour ce qu'on appelle les dorsales d'étiquette. Quand vous décollez une étiquette, il y a toujours un rebut, l'élément qu'on rejette à la poubelle. Cela a de la valeur et ils en ont énormément puisque c'est ce qui colle sur leur parfum. Mais ils n'ont pas un gisement assez important. Donc, ce dont ils avaient besoin, c'est de trouver des partenaires qui avaient le même type de gisement pour pouvoir regrouper les matières et les apporter ensuite à un repreneur, donc qui récupère des papiers pour en faire des papiers à nouveau. [MUSIQUE] On trace les différents flux qu'ils possèdent avec eux. Et on voit quels sont les nouveaux flux qu'ils vont acquérir. On voit les flux qu'ils vont abandonner. On fait une synthèse de l'ensemble et à partir de ça, on va être capable de calculer le transport, le CO2 émis, et de voir justement, de leur faire un calcul qui va leur dire voilà , en ayant arrêté d'aller chercher cette matière à 200 km, vous aviez 30 collectes par an. Maintenant, vous n'avez plus que cinq collectes localement. Vous avez diminué de tant de collectes, vous avez diminué de tant de kilomètres, vous avez réduit de tant la pollution, de tant les émissions de CO2 et voilà quel est votre impact. Pour vous donner un exemple, on a travaillé sur une boucle d'échange de plastique. Une partie du plastique était incinérée par manque de connaissance des acteurs qui étaient sur place. Donc, on a permis d'échanger plus de 5 000 tonnes de plastique par an, donc c'est économiser l'émission de 250 tonnes de CO2. C'est remettre dans le circuit 5 000 tonnes de plastique qui avant étaient purement et simplement détruites. Cela a été diminuer du transport de plus de 15 000 km par an. Donc, c'est ce genre d'éléments qu'on fait sur chacune des boucles qu'on met en oeuvre, qu'on calcule, qui petit à petit font une accumulation qui deviendra de plus en plus importante à partir du moment où on aura de plus en plus d'acteurs qui seront dans cette logique et cette démarche. [MUSIQUE] Donc nous, notre métier, c'est de vendre de la donnée. Mais toutes les données qui sont liées à l'impact, ce sont des données qui ont pour but de devenir publiques, pour montrer justement qu'est-ce qu'on peut faire avec nos solutions, quelles sont les solutions concrètes qu'on peut mettre en œuvre. On n'est pas dans le discours, on est dans le faire. Donc, on est là pour attirer, et en même temps pour montrer les retours qu'on peut avoir en s'investissant de cette manière. [MUSIQUE]